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distribution. NAPOL�ON. Saint-Cloud, le 30 brumaire an 13 (21 novembre 1804). A M. Champagny, ministre de l'int�rieur[72]. Dans une ville compos�e de pr�s de quarante mille habitans, le z�le de tous devait suppl�er aux corporations qui n'existent plus. Le ministre de l'int�rieur fera conna�tre aux habitans de Metz que j'aurais attendu d'eux plus d'activit� dans une circonstance o� elle �tait command�e, par des int�r�ts qui les touchaient de si pr�s, et par des sentimens si naturels. NAPOL�ON. [Footnote 72: En r�ponse � une lettre o� le ministre faisait part � l'empereur d'un violent incendie qui avait eu lieu a Metz le 17, et pr�tendait qu'il n'avait �t� aussi violent que parce que l'abolition des anciennes corporations d'ouvriers avait emp�ch� ceux-ci de pr�ter leur secours.] Paris, le 9 frimaire an 13 (30 novembre 1804.) A MM. les membres du corps municipal de notre bonne ville de Paris. Messieurs les membres du corps municipal de notre bonne ville de Paris, la divine Providence et les constitutions de l'empire ayant plac� la dignit� imp�riale h�r�ditaire dans notre famille, nous avons d�sign� le 11 du pr�sent mois de frimaire et l'�glise m�tropolitaine de Paris pour le jour et le lieu de notre sacre et de notre couronnement; nous aurions voulu pouvoir, dans cette auguste circonstance, rassembler dans une m�me enceinte, non-seulement tous les habitans de la capitale de l'empire, mais encore l'universalit� des citoyens qui composent la nation fran�aise; dans l'impossibilit� de r�aliser une chose gui aurait eu tant de pris pour notre coeur, d�sirant que ces solennit�s re�oivent leur principal �clat de la r�union d'un grand nombre de citoyens distingu�s par leur d�vouement � l'�tat et � ma personne, et voulant donner � notre bonne ville de Paris un t�moignage particulier de notre affection, nous avons pour agr�able que le corps municipal entier assiste � ces c�r�monies. Nous vous faisons, en cons�quence, cette lettre, pour que vous ayez � vous rendre ledit jour, 11 frimaire, dans l'�glise m�tropolitaine, � l'heure et dans l'ordre gui vous seront indiqu�s par notre grand ma�tre des c�r�monies. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde. NAPOL�ON. Saint-Cloud, le 30 brumaire an 13 (21 novembre 1804). 215 Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III Paris, le 10 frimaire an 13 (1er d�cembre 1804). R�ponse de l'empereur au s�nat venu en corps pour le remercier d'avoir accept� la dignit� d'empereur. Je monte au tr�ne o� m'ont appel� les voeux unanimes du s�nat, du peuple et de l'arm�e, le coeur plein du sentiment des grandes destin�es, de ce peuple, que du milieu des camps j'ai, le premier, salu� du nom de grand. Depuis mon adolescence, mes pens�es tout enti�res lui sont d�volues; et je dois le dire ici, mes plaisirs et mes peines ne se composent plus aujourd'hui que du bonheur ou du malheur de mon peuple. Mes descendans conserveront long-temps ce tr�ne, le premier de l'univers. Dans les camps, ils seront les premiers soldats de l'arm�e, sacrifiant leur vie pour la d�fense de leur pays. Magistrats, ils ne perdront jamais de vue que le m�pris des lois et l'�branlement de l'ordre social ne sont que le r�sultat de la faiblesse et de l'incertitude des princes. Vous, s�nateurs, dont les conseils et l'appui ne m'ont jamais manqu� dans les circonstances les plus difficiles, votre esprit se transmettra � vos successeurs; soyez toujours les soutiens et les premiers conseillers de ce tr�ne si n�cessaire au bonheur de ce vaste empire. NAPOL�ON. Paris, le 14 frimaire an 13 (5 d�cembre 1804). Paroles de l'empereur en distribuant les aigles imp�riales aux diff�rentes armes de l'arm�e. Soldats, voil� vos drapeaux; ces aigles vous serviront toujours de point de ralliement; ils seront partout o� votre empereur les jugera n�cessaires pour la d�fense de son tr�ne et de son peuple. Vous jurez de sacrifier votre vie pour les d�fendre et de les maintenir constamment par votre courage sur le chemin de l'honneur et de la victoire. Vous le jurez. NAPOL�ON. Au palais des Tuileries, le 21 frimaire an 13 (13 d�cembre 1804). Au s�nat conservateur. S�nateurs, Les constitutions de l'empire ayant statu� que les actes qui constatent les naissances, les mariages et les d�c�s des membres de la famille imp�riale, seront transmis, sur un ordre de l'empereur, au s�nat, nous avons charg� notre cousin l'archi-chancelier de l'empire de vous pr�senter les actes qui constatent la naissance de Napol�on Charles, n� le 18 vend�miaire an 11, et de Napol�on Louis, n� le 19 vend�miaire an 13, fils du prince Louis notre fr�re, et nous invitons le s�nat � en ordonner, conform�ment aux constitutions, la transcription sur ses registres, et le d�p�t dans ses archives. Ces princes h�riteront de l'attachement de leur p�re pour notre personne, de son amour pour ses devoirs, et de ce premier sentiment qui porte tout prince appel� � de si hautes destin�es � consid�rer constamment l'int�r�t de la patrie et le bonheur de la France comme l'unique objet de sa Paris, le 10 frimaire an 13 (1er d�cembre 1804). 216 Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III vie. NAPOL�ON. Paris, le 26 frimaire an 13 (17 d�cembre 1804). A M. Fran�ois de Neufch�teau, pr�sident du s�nat. Monsieur Fran�ois de Neufch�teau, pr�sident du s�nat, voulant donner un t�moignage de notre satisfaction aux habitans de notre bonne ville de Paris dans la personne de M. B�vi�re, l'un de ses maires, et doyen d'�ge du corps municipal, et d�sirant en m�me temps honorer les vertus publiques et priv�es dont ce magistrat a donn� l'exemple pendant tant d'ann�es, nous l'avons nomm� � une place de s�nateur. Nous ordonnons en cons�quence qu'exp�dition de notre d�cret de nomination vous soit transmise, afin que vous en donniez connaissance au s�nat. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde. NAPOL�ON. Paris, le 27 frimaire an 13 (18 d�cembre 1804). R�ponse de l'empereur � un discours du corps municipal de Paris le jour de la f�te que lui donna la ville pour c�l�brer son couronnement. Messieurs du corps municipal, je suis venu au milieu de vous pour donner � ma bonne ville de Paris [ Pobierz całość w formacie PDF ] |
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